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Soigner les blessures de l’âme
Accepter ses blessures d’enfance peut aider à les guérir.
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Dans une conférence d’HappyVisio intitulée « Comment portons-nous dans notre corps les blessures anciennes », Gérard Vallat, psychologue, invitait chacun à avoir le courage d’écouter de quoi il souffrait. « Quand nous vivons une blessure, nous essayons de l’oublier. Mais le corps réagit. La maladie cherche à me guérir de blessures d’enfance dont je n’ai pas pris soin », explique-t-il. Le psychothérapeute répertorie cinq types de blessures.
- Rejet. La personne sent qu’elle n’était pas désirée. Elle a tendance à éviter le contact. Elle se coupe du monde, garde les projets dans sa tête. Elle prend des risques pour sa santé, souffre de douleurs articulaires et cervicales, d’allergies, de psoriasis… « Elle devra trouver des gens qui lui disent : “C’est bon que tu existes, que tu sois là” », souligne Gérard Vallat.
- Abandon. L’enfant élevé par ses grands-parents peut le ressentir. Cet individu ne demande rien, cache ses besoins, verrouille l’énergie dans son corps, développe myopie, dépression, maladies rares. « Apprends à exprimer tes besoins », lui dit le thérapeute.
- Humiliation. La personne qui a été maltraitée ou qui s’est sentie brimée en souffre. Elle a tendance à la procrastination, s’est construit une enveloppe protectrice (souvent grosse de partout). D’une gentillesse excessive, elle supporte tout. Sa colère reste intérieure. Elle est susceptible d’avoir des varices, des entorses (« on me casse les pieds »). « Retrouve ton désir d’indépendance. »
- Trahison. Elle peut être ressentie par celui qui a été obligé de rester à la ferme ou l’aîné qui a dû élever ses frères et sœurs. Cette personne, souvent séduisante, contrôle tout. Elle est sensible aux tendinites, Parkinson, cancers, infarctus. Elle accorde beaucoup d’importance au « Faire » et a du mal à prendre sa retraite. « Arrête de vouloir que tout se passe selon ta planification. »
- Injustice. La personne a appris à se contrôler pour « être parfaite, sans défauts ». Elle ne se fâche jamais. Elle convertit ses émotions en douleurs : torticolis. Elle est sujette au burn-out, aux insomnies. « Permets-toi d’être moins perfectionniste. C’est malheureux de garder un masque. Tu peux être aimé comme tu es. »
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